Le conseiller technique joue le rôle de courroie de transmission entre le client et l’atelier de mécanique. Son rôle est essentiel puisqu’il doit bien cerner les problèmes pour pouvoir transmettre efficacement l’information au contremaître de l’atelier de mécanique.
En cours de réparation, c’est le conseiller technique qui avisera le client de tout autre problème décelé par le mécanicien.
Quand on travaille au service à la clientèle, il faut aimer les gens et s’adapter à chacun de ses clients. Le travail est donc loin d’être routinier. Il faut faire preuve de patience, d’empathie, détenir des aptitudes à communiquer, et bien sûr, posséder une excellente connaissance de la mécanique.
À noter que le volet de la vente prend de plus en plus de place dans le travail du conseiller technique, car les entreprises développent de nouveaux créneaux axés sur l’esthétique du véhicule (antirouille, scellant de peinture, shampoing de tapis, etc.). Parmi les autres tâches qui lui sont attribuées, mentionnons la facturation, l’administration des garanties et le rappel des entretiens à réaliser.
Outre le secteur de l’automobile, un conseiller technique peut aussi évoluer dans le domaine des camions lourds, des bateaux, des véhicules légers (comme les motos) ou des véhicules agricoles.
Les possibilités d’avancement sont très grandes et un conseiller peut se retrouver contremaître de l’atelier de mécanique, directeur adjoint ou directeur du service à la clientèle après seulement quelques années d’expérience.
La plupart des diplômés optent pour les concessionnaires et les garages indépendants qui offrent des conditions de travail et salariales avantageuses. Le salaire de base d’un conseiller varie entre 16 $ et 23 $ / heure. Le taux de placement est quant à lui de 100 %.
En raison des avancées technologiques, pensons aux voitures hybrides et électriques, les conseillers doivent constamment conserver leurs compétences à jour par la formation continue.